L’amour a si peu de place dans notre société. On l’a relégué à quelques instants volés à notre quotidien : vite un bisou, vite un câlin et les amoureux ont-ils le « temps » de faire l’amour (parce qu’on dit bien « faire l’amour » et non pas copuler). Voilà qu’une sexologue américaine invente le « slow sexe »,non mais je rêve ! encore un support économique pour l’amour, je préfère ne pas énumérer tous les sites qui dénaturent ce sens si sacré ! L’amour se veut global, de corps et d’esprit pour que la nature reprenne ses droits.
Libérons-nous du carcan socio-culturel et redonnons ses lettres de noblesse à l’amour humain, qui n’est qu’un pâle reflet de l’amour divin, je vous l’accorde. Sauf que, si en tant qu’être humain, nous retrouvons notre dimension divine, quel espace allons-nous libérer ? quel échelon allons-nous gravir dans notre histoire humaine ?
Et ne confondons plus bien-être et amour. Certes, tous nos actes devraient être guidés par ce sentiment, mais là je vous parle de sexualité sacrée, pulsion de vie par excellence, qu’on ne peut remplacer par autre chose, il s’agit de l’amour global, tout-puissant !
bien dit , en ces temps post-modernes, l’amour est en chute libre, après le junk food voici le junk love.